SENTIER BOTANIQUE LES 9 ECLUSES DE FONSERANES

Culturel

Naturel

Interprétation

Pédestre

0h 0 min

Très facile

Parce que le Canal du Midi irrigue les terres agricoles du Languedoc depuis plus de 350 ans, il est un véritable conservatoire botanique. Un jardin méditerranéen que Paul Riquet a connu, planté parfois : plantes aromatiques, arbustes, arbres d’ornement et fruitiers…

Aujourd’hui les platanes disparaissent, des essences moins connues reprennent leur place, rendant à l’ouvrage son aspect originel.

C’est donc à une exploration du « canal du Midi botanique » que nous vous convions, au long du site des 9 écluses, sur un sentier où parfums et couleurs, formes et vertus médicinales, gustatives vous embarquent par le bout des sens… On vous a même concocté un « carré des délices », pour revoir vos gammes d’aromates culinaires. Nous avons battu le rappel des panthéons grec, romain, gaulois, celte pour vous étonner, vous amuser.
Regardez-les, humez-les mais, s’il vous plaît, ne cueillez ni n’arrachez rien. Nous entretenons ces plantes pour vous… et pour les générations à venir.

Les étapes du circuit

  • 1 De Populus alba – peuplier blanc à Rosmarinus officinalis – romarin
    Son nom vient du latin populus qui signifie peuple parce qu’à l’époque romaine, un peuplier était planté dans tous les lieux publics. Les celtes lui vouaient un véritable culte, au point d’assurer que le bruissement de ses feuilles rappelle le bruit confus d’une foule. Il fait également partie des signes symboliques dans leur horoscope.En décoction, l’écorce de peuplier blanc a des vertus diurétiques, elle fluidifie les sécrétions bronchiques (la toux). Il y a longtemps, il était utilisé pour soigner les crises de rhumatisme aigües.Son bois sert uniquement à faire de la pâte à papier et des allumettes.
  • 2 De Rosmarinus officinalis – romarin à Syringa vulgaris – Lilas
    Dans la Grèce Antique. A cette époque, on utilise le romarin pour améliorer les facultés intellectuelles et la mémoire, effets aujourd’hui scientifiquement prouvés. De l’empire romain au XVIIe siècle, on brûlait du romarin pour éloigner la peste.En plus, en tisane ou en huile essentielle, il améliore la circulation sanguine, aide à la digestion, est diurétique, anti-stress, anti-fatigue, antioxydant et soulage les rhumatismes, lutte contre les affections de la peau. Le romarin est en plus une plante aromatique au goût puissant, très utilisé dans la cuisine.
  • 3 De Syringa vulgaris – Lilas à Quercus ilex – chêne vert
    Le lilas symbolise la beauté juvénile et l’amour. Originaire des Balkans, il est arrivé en Europe par l’Italie au XVIIe siècle. Si ses fleurs sont blanches il représente l’innocence, si elles sont mauves c’est l’amour naissant. Pourtant, le lilas est aussi le « totem » des couples atteignant 63 ans de mariage… Chez les chrétiens de France il accompagne les communions, au printemps. La tisane de lilas fait baisser la fièvre, est conseillée pour soigner les crises de foi, élimine les toxines. Elle est aussi efficace contre les rhumatisme et la goutte. Les fleurs de lilas sont comestibles -dans les salades notamment-, mais évitez d’en abuser, elles sont très diurétiques ! Enfin, les fleurs de lilas séchées, macérées plusieurs jours dans de l’huile, puis filtrées, produisent une huile de massage efficace contre les douleurs.
  • 4 De Quercus ilex – chêne vert à Rhaphiolepis indica – L’aubépine des Indes
    Symbole de Jupiter, qui gouverne la terre et le ciel, le chêne représente la force, la longévité, la noblesse. Son bois, dur, sert à fabriquer des charpentes, du mobilier. Ses feuilles et les glands sont riches en tannins*. Son écorce a des propriétés anti-inflammatoires, hémostatiques (qui arrêtent les écoulements de sang), analgésiques, toniques et antioxydantes. Ils sont aussi un remède contre la gastro-entérite. En décoction (*) pour gargarismes et bains de bouche, le chêne vert soigne les aphtes. Versé dans un bain, il apaise les douleurs, lutte contre le vieillissement de la peau. En compresse, il soigne l’eczéma, aide à la cicatrisation. *Tannin : molécule présente dans les végétaux qui sert à les protéger contre les parasites. Le tannin était utilisé dans le tannage (transformation de la peau en cuir). On dit aussi que le vin a du tannin. Le tannin est astringent et antioxydant.* décoction/infusion : une décoction est la récupération des principes actifs d’une plante, versée dans de l’eau que l’on porte à ébullition. Lesdits principes actifs sont alors très concentrés. Une infusion consiste à verser de l’eau bouillante sur une plante, dans un récipient, et de laisser le tout infuser, pour en activer les vertus.
  • 5 De Rhaphiolepis indica – L’aubépine des Indes à Pistacia Lentiscus – pistachier lentisque
    Arbuste originaire du sud de la Chine, il s’adapte très bien dans le sud de la France : il résiste à la sécheresse et aux embruns, s’adapte même aux pentes rocailleuses, aux sols sablonneux. Il résiste aux gelées jusqu’à -10° et craint les sols lourds, argileux, calcaires. Sa floraison et ses baies noires sont mellifères (elle attirent les insectes et les nourrissent). L’étymologie de « rhaphiolépide » : du grec « rhaphis », aiguille, et de «lepis », écaille. En clair, ses feuilles évoquent la forme d’écailles épineuses.
  • 6 De Pistacia Lentiscus – pistachier lentisque à Myrtus tarentina- Myrte à petites feuilles ou Myrte de Tarente
    Les Grecs extraient la résine du pistachier, nommée « mastic » (elle durcit au contact de l’air) et elle fait la richesse de l’île de Chios -nord de la Grèce, à 7 km de la côte turque-, car on en extrait une essence utilisée en parfumerie, en cosmétologie, pharmacie et même dans les vernis pour tableaux. Antispasmodique, antibactérien, antifongique (contre les mycoses), antioxydant, le pistachier agit contre la sensation de jambes lourdes, les affections respiratoires, les troubles digestifs, la cellulite et protège le foie (conditionné en gélules, on le trouve en parapharmacie). On peut aussi ajouter son essence comme aromate, dans les liqueurs et eaux de vie.
  • 7 De Myrtus tarentina- Myrte à petites feuilles ou Myrte de Tarente à Vitex agnus-castus – arbre au poivre
    La myrte est symbole de jeunesse, de chasteté et de beauté (elle figure dans les bouquets, couronnes des mariées). Dans l’Antiquité romaine, on en parfumait les cendres des défunts pour les purifier.Elle a des propriétés anti-inflammatoires, expectorantes, antiseptiques, antispasmodiques.En infusion, on l’utilise pour guérir hématomes, plaies et ulcères. Les feuilles de myrte aromatisent aussi les braises et les plats cuisinés. Ses baies séchées dans la composition des farces, des marinades de gibier. Mais aussi de bières et de vins (notamment la liqueur Corse).
  • 8 De Vitex agnus-castus – arbre au poivre à Cupressus simpervirens – cyprès
    Originaire d’Asie Centrale (Pakistan), il s’est propagé en Grèce antique notamment, où les Athéniens utilisaient ses baies lors de fêtes rituelles pour préserver la chasteté des femmes. L’arbre au poivre est un régulateur hormonal, il rétablit les cycles menstruels, atténue les effets indésirables de la ménopause. Son usage dans ces pathologies est aujourd’hui autorisé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais comme son nom l’indique, l’arbre au poivre est aussi utilisé en cuisine, comme substitut au poivre. Anecdote : Les baies de l’arbre à poivre servaient donc d’ersatz de poivre, dans la cuisine des monastères et des couvents du Moyen Âge. Or e fruit est dit « anaphrodisiaque » (qui coupe la libido). De ce fait moines et moniales en consommaient pour respecter leurs vœux de chasteté. Aujourd’hui encore, dans certains couvents d’Italie, on jonche le sol de fleurs fraîches d’arbre à poivre, sur le chemin par lequel arrivent les novices…
  • 9 De Cupressus simpervirens – cyprès à Sambucus nigra – sureau noir
    Les Grecs déjà en ornaient leurs nécropoles, croyant que les racines profondes des cyprès communiquaient avec les enfers. Avec leur bois, imputrescible, on a aussi fabriqué sarcophages, cercueils (pour les papes notamment). Les chrétiens eux, en raison de sa forme élancée, de sa haute taille, de sa longévité et de son feuillage persistant voient en lui un symbole d’immortalité et de résurrection. Et c’est un excellent coupe-vent ! Son huile essentielle traite les problèmes circulatoires ou de congestion, de bouffées de chaleur, d’incontinence. Elle a des propriétés antitussives… C’est un remède pour énormément de maux.
  • 10 De Sambucus nigra – sureau noir à Cornus sanguinea – cornouiller sanguin
    Ses vertus thérapeutiques sont connues depuis l’Antiquité, au point qu’on l’a surnommé «le protecteur du foyer» ou «l’arbre à fées». Le Père de la Médecine, Hippocrate, décrivait même le sureau comme « une boîte à pharmacie » ! Parce qu’en tisanes ou en décoctions de fleurs séchées, de feuilles et/ou d’écorce, il soigne infections respiratoires (bronchite, rhume, grippe), fièvre, troubles digestifs, rétention d’eau, infections urinaires et affections de la peau (eczéma et brûlures). Il a aussi une fonction dépurative de l’organisme.Ses fleurs et fruits ont une forte teneur en vitamines A, C et B6. On en fait des gelées, confitures, et même du vin (avec les fleurs séchées).
  • 11 De Cornus sanguinea – cornouiller sanguin à Mespilus germanica – néflier
    Lorsque les Romains déclaraient la guerre, un prêtre se rendait à la frontière ennemie, une javeline de cornouiller sanguin à la main, pour bien marquer les intentions belliqueuses. Le cornouiller symbolise le sang (la couleur rouge de son bois fait penser aux artères et aux veines). Astringent, il calme les inflammations cutanées, les diarrhées ; il soigne les mycoses, la fièvre. L’ extrait de bourgeons de cornouiller, que l’on trouve en pharmacie, est efficace pour drainer les artères et prévenir les maladies cardio-vasculaires. Les baies sont toxiques si on en ingère une grande quantité. Les oiseaux en revanche s’en régalent.
  • 12 De Mespilus germanica – néflier à Crataegus azarolus – azérolier, aubépine
    Le néflier, originaire d’Asie Mineure (Turquie), est importé en Europe par Jules César : on fabrique alors des manches d’outils dans son bois flexible. Plus encore, depuis 3000 ans on connaît ses vertus médicinales : feuilles, fruits et écorce sont recommandés dans le soin des troubles digestifs, des aphtes et problèmes cutanés (les feuilles tout spécialement).Son fruit se digère très facilement, et contient des vitamines B et C. La nèfle se consomme en confiture, en compote, en sirop, cuisinée dans des plats, de même que les amandes des noyaux, marinées pendant quelques jours dans le vin blanc.
  • 13 De Crataegus azarolus – azérolier, aubépine à Prunus amygdalus – amandier
    L’azérolier, ou aubépine, symbolise la pureté et la protection des innocents, à l’image de la couronne d’aubépine portée par le Christ en croix. L’azérolier est un régulateur cardiaque, il oxygène le cœur, améliore la tolérance à l’effort. Il est un remède contre les maux de gorge et l’angine. On peut l’utiliser en décoction comme soin du visage, contre les petits boutons et les rougeurs. Les fruits font de délicieuses des gelées et confitures.Anecdotes : en Normandie et en Bretagne, on croyait que la foudre était un méfait de Satan, l’oeuvre du diable. Donc, comme l’aubépine symbolise la protection des innocents, les familles accrochaient à leurs maisons des branches d’aubépine. L’aubépine est aussi un des arbres tutélaires de l’horoscope celte (du 13 mai au 9 juin).
  • 14 De Prunus amygdalus – amandier à Malus sieboldii – pommier du Japon
    Les romains jetaient des amandes aux mariés pour les assurer d’une descendance. Aujourd’hui, les amandes sont devenues des dragées, offertes lors des mariage et des baptêmes.L’amandier est un des symboles de la civilisation méditerranéenne, au même titre que l’olivier. Il borde les chemins, les vignes, sa floraison annonce l’arrivée du printemps. Riche en minéraux (potassium, phosphore, calcium, magnésium) l’amande est un coupe-faim naturel. C’est aussi un anti-oxydant et un cicatrisant. En décoction, les bourgeons de l’amandier fluidifient le sang. Enfin, l’amande règne sur la cuisine, dans la cosmétique.
  • 15 De Malus sieboldii – pommier du Japon à Cistus monspeliensis – Ciste de Montpellier
    C’est un arbre sauvage originaire d’Asie. Contrairement au pommier classique il ne vaut que pour sa floraison. Ses fruits sont de toutes petites pommes, jaunes ou rouges, qui persistent jusqu’au mois de janvier : très attractives pour les oiseaux, elles n’ont aucune valeur gustative.Le pommier du Japon sert aussi de porte-greffe dans certaines pépinières. Rustique, il est peu contraignant pour les sols et résiste à la sécheresse.Cet arbre présente aussi un intérêt écologique certain : il est mellifère (attire les abeilles), et améliore la pollinisation des autres arbres.
  • 16 De Cistus monspeliensis – Ciste de Montpellier à Punica granadum – grenadier
    Le ciste de Montpellier est originaire du bassin méditerranéen, et colonise depuis des milliers d’années les zones rocheuses et autres sols pauvres des garrigues languedociennes. Le nom de ciste vient du grec « kistè » (panier) en raison de la forme de ses fruits. Il servait aussi dans les rituels de désenvoûtement : on le brûlait en récitant des incantations. Son huile essentielle est anti-bactérienne, stoppe les saignements, elle est cicatrisante, antivirale, tonique et stimulante. Le ciste servait à lancer les feux (fours et cheminées), en Corse notamment, car il contient de l’essence balsamique, inflammable. On vend aussi de la gomme de labdanum (résine collante extraite du ciste), utilisée en parfumerie.Anecdote : La fleur de ciste est l’emblème du Montpellier Hérault Rugby et figure sur son blason.
  • 17 De Punica granadum – grenadier à Arbustus unendo – arbousier
    La grenade symbolise la vie, la fertilité, l’amour passionné depuis des temps immémoriaux, en raison de ses nombreuses graines. Originaire d’Asie centrale le grenadier doit son nom latin de « Punica » au fait qu’il fut introduit à Rome lors des Guerres puniques, qui opposèrent Rome aux royaumes antiques, qui sont devenus l’Algérie, La Tunisie et la Lybie. En Égypte, le grenadier était signe de richesse, on en faisait fermenter les fruits pour faire du vin. La grenade est utilisée contre les maladies cardiovasculaires, pour améliorer la circulation sanguine, diminuer taux de cholestérol, faire baisser l’hypertension, soigner les articulations. Elle est anti-inflammatoire et antibactérienne, améliore les performances sportives. La grenade se consommer crue, en jus ou en sirop, ou encore en gelée.
  • 18 De Arbustus unendo – arbousier à Cotinus coggygria – arbre à perruque
    La déesse Cardea pouvait « ouvrir tout ce que qui est fermé, et fermer tout ce qui est ouvert », protégeait des mauvais esprits, en brandissant face aux vampires et sorcières… un rameau d’arbousier. Ses racines (en décoction) soulagent rhumatismes et hypertension. L’arbouse elle, est efficace contre les maladies cardio-vasculaires, elle est diurétique, anti-oxydante et riche en vitamine C. Elle se consomme telle quelle, ou cuisinée (tarte, en salade de fruits, confiture…)
  • 19 De Cotinus coggygria – arbre à perruque à Oléa europea – olivier
    L’arbre à perruque est aussi appelé « fustet » dans le Languedoc : de l’occitan feustel (teinture) : autrefois, le bois de cotinus servait à fabriquer de la teinture orangée. Sa floraison prend la forme de bouquets qui ressemblent à une perruque. Au Royaume Uni on l’appelle smoke tree, «l’arbre qui fume». Le cotinus est un arbre d’ornement uniquement. Son huile essentielle est anti-infectieuse, anti-bactérienne, antivirale, anti-inflammatoire et antioxydante. Elle est aussi tonique et stimulante.
  • 20 De Oléa europea – olivier à Celtis australis – micocoulier de Provence
    L’olivier est un symbole puissant des croyances et cultures du bassin méditerranéen : paix et réconciliation, victoire (on offrait un rameau et une jarre d’huile aux vainqueurs des jeux olympiques à Athènes). L’olivier est aussi porteur de longévité et d’espérance , puisque cet arbre est extrêmement résistant à la chaleur, à la sécheresse, au feu. Il existe en France des arbres millénaires (Pont du Gard, Filitosa en Corse…). Enfin, la couleur verte de son feuillage est celle de l’espoir.Les feuilles d’olivier combattent hypertension artérielle (en décoction), vertiges, bourdonnements d’oreille et il est anti-diabétique. Les olives sont bonnes pour le foie. Distillées, elles produisent une huile essentielle, utilisée en cosmétique (savons, masques anti-rides…).
  • 21 De Celtis australis – micocoulier de Provence à Ficus carica – figuier
    Le micocoulier, bien qu’originaire de l’hémisphère sud, est arrivé dans nos contrées méditerranéennes dès l’Antiquité. Il était alors un arbre sacré, les femmes venaient y déposer leur chevelure coupée, en offrandes aux dieux. En occitan, le micocoulier se dit «fanabreguier» ce qui signifie « arbre du temple », lieu sacré. Ses fruits et ses feuilles soignent les diarrhées, il a des vertus astringentes (cicatrisation) et digestives. Ses fruits se mangent crus, en macération dans l’alcool ou dans des plats. Son bois, léger et robuste, permet de fabriquer des fourches.
  • 22 De Ficus carica – figuier à Cercis siliquastrum – Arbre de Judée
    C’est sous un figuier que Rémus et Romulus furent trouvés. Dans la tradition chrétienne en revanche, le figuier est un arbre maudit : c’est une figue (et non une pomme) qu’Eve croqua… La feuille de figuier fut aussi le premier cache-sexe d’Adam. Cet arbre est cultivé dans le bassin méditerranéen depuis des milliers d’années. Son fruit est riche en vitamines A, B et C, remèdes naturels contre la fatigue. La figue est aussi laxative. Coupée en 2, elle constitue un pansement efficace pour les petites plaies cutanées. La pulpe, posée sur un aphte ou un abcès dentaire, aide à calmer la douleur et à cicatriser. Quant aux feuilles, coupez-en une, faites-en sortir le lait : cela soignera vos verrues.La figue ce consomme fraîche, en dessert, en plat, séchée, confite… Ses feuilles parfument merveilleusement un barbecue.
  • 23 De Cercis siliquastrum – Arbre de Judée à Le Carré des délices
    La légende veut que Judas Iscariote se soit pendu à cet arbre-là après avoir « vendu » Jésus et perçu les 30 deniers, prix de sa traîtrise…C’est un arbre très présent dans le Languedoc. Ses fleurs se développent directement sur le tronc. Feuilles et bourgeons sont anti-thrombotiques (freinent la formation de caillots dans le sang) et utilisés dans la médecine asiatique. Les indiens d’Amérique réalisaient des décoctions d’écorce et de racines d’arbre de Judée pour soigner nausées, vomissements, dysenterie, fièvre et coqueluche.Ses fleurs sont cuisinées en beignets, gelée, salade, confiture. Ses fruits peuvent être cuits et servis comme légumes.
  • 24 Le Carré des délices
    C’est un petit carré de jardin qui concentre les ingrédients nécessaire à la fois à la pharmacopée traditionnelle, à la cuisine gastronomique, voire à la confiserie : arbousier, bourrache, cerfeuil, sauge officinale, angélique, coriandre, herbe à curry, origan, oseille, sarriette, thym, serpolet, verveine, verveine citronnelle. Planté dans l’ilôt des éclusiers, il marque l’aboutissement du sentier botanique de Fonseranes.

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  • ECLUSES DE FONSERANES
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